Lundi 31 mars
Ça y’est, aujourd’hui nouveau départ pour la session #8 du stage international de brass band à la Nouvelle Orléans organisé par Trempolino. Départ à 7h35, en TGV, de Nantes avec Caroline de Trempolino qui m’accompagne désormais sur tous les stages d’Avril. On retrouve Wilfrid, le banjo de cette session, dans le train. Arrivée sans encombre à 11H02 à Roissy…mon téléphone commence à vibrer…c’est pire que l’année dernière…le comptoir de continental airlines, où nous avions fixé le rdv, n’existe plus dans le terminal 2E ! J’envoie un sms groupé et rdv est pris prêt du comptoir d’Air France. Tous les billets sont pris, nous passons un par un au guichet d’enregistrement, et Lucien, le sousaphoniste, passe en dernier. Je le vois au loin qui discute, la femme qui s’occupe de lui sort de derrière son comptoir, va dans les bureaux, revient…Lucien me fait signe qu’il va falloir payer. Rien de surprenant, il savait que son fly était plus lourd que le poids autorisé. Caroline part devant avec tout le groupe – time flies! – et j’attends Lucien. Il finit par déposer son sousa dans l’endroit prévu pour les bagages « hors gabarit ». Il arrive vers moi, je lui dis alors ? Il me dit « t’inquiètes c’est pas fini, maintenant il faut payer ! » 70€ pour le surplus de poids et 300 pour la taille !!! Le temps s’écoule, nous faisons encore la queue pour payer, tentons une négociation, mais on nous fait comprendre que c’est avant que ça se jouait…ça dure un jamais de temps…Lucien paye…je suis dépité… on fonce passer la douane, je dis à Lucien qu’on va prendre le côté « paraphe « je glisse mon passeport dans la borne pour ouvrir le portillon, Lucien me dit « tu vas voir moi ça va pas marcher ». Ma porte s’ouvre, je dois m’engager, et lucien reste bloqué ! Il doit reprendre la file normale, pas de bol, la file est longue et tous les douaniers partent sauf un ! J’attends…il est maintenant 13h10…13h20, il finit par arriver, on court prendre la navette, au bout encore un contrôle de bagages et là Lucien me dit « euh…je crois que j’ai oublié de mettre mon couteau suisse dans ma valise ! » . Pas loupé, au contrôle ils trouvent son couteau dans son sac, lui subtilise et le mette à la benne !…Plus qu’à rejoindre le comptoir d’embarquement ! Comme nous volons pour New York sur un A 380 (preque 500 passagers à bord), la file d’attente est encore longue et après un quart d’heure de queue tout le monde est à bord. Petit retard au départ, retard à l’arrivée…
New York 16H45, heure locale (22H45 en France), nous voilà à couper les files de l’immigration grâce au « quick connection ». Notre prochain avion est à 18h30. Finalement les contrôles vont assez vite, mais…tout le monde récupère son bagage mais manque les roulettes du sousa…. on décide d’attendre encore tous les deux et ouf, les roulettes nous reviennent !
Passage du contrôle des bagages, dépose au comptoir de connection, changement de terminal, arrivée au contrôle des bagages cabines…mais la carte d’embarquement de Lucien ne veut pas passer ! Il doit retourner au comptoir de Delta Airlines…il nous reste 30mn à peine…finalement nous sommes tous dans un petit avion qui nous conduit à New Orleans, 3h d’un vol bruyant et froid…
Atterrissage vers 20h15 locale…il semble que nous soyions en avance.
Welcome in New Orleans !!
Tout le monde est un peu comateux, nous récupérons nos bagages sur le tapis et avec Lucien je scrute l’arrivée de nos colis « oversize »…30mn…rien…nous commençons a faire la queue aux réclamations bagages, 2 personnes sont devant nous et les voilà qui détaillent le contenu de leur valise perdu (pantalons, shorts, costumes, slip, chaussettes, etc)…ça dure…ça dure…Caroline décide de partir en Taxi avec ceux qui sont prêts, et nous restons attendre avec les autres…
On finit tant bien que mal à prendre notre tour…le sousa et la grosse-caisse sont restés à New York ! Dans un premier temps elle nous dit qu’ils n’arriveront que demain soir, mais en insistant un peu elle se ravise car nous lui disons que nous en avons besoin dès demain après midi pour travailler. Normalement ils seront à l’hôtel demain matin.
Lucien toujours aussi rôdé de tous ce qui s’abat sur nous, et surtout sur lui, me répète que c’est ainsi, nous sommes punis !;-)
On attrape des taxis et direction l’India House. Arrivée à l’auberge, Caroline négocie une chambre supplémentaire mais rien n’y fait, le réceptionniste ne me semble pas très coopératif et Jon le « boss » n’est pas là…Caution de 5$ pour les clés du dortoir. Installation rapide dans le « Praise » (c’est le nom du dortoir) et nous voilà en route pour le Chickie Wah Wah : il fait faim ! Les filles sont restées à l’auberge. Nous voilà au Chickie, les gars de la cuisine du BBQ Blue oak sont ravis de me revoir, rdv est pris pour demain midi et je leur commande des wings…bien épicés pour sûr !
Un rapide bonjour à Dale, qui exprime sa joie de manière toujours aussi enthousiaste, je lui demande s’il est fatigué, il me répond que oui, comme toujours !
Wings, BBQ nachos, hamburger, bière (Abita Amber, la locale), nous nous restaurons avec plaisir, il est plus de 23h ici. Avec Simon, Pierre et Hoël nous partons en quête d’un streetcar pour descendre sur Bourbon Street. La rue est calme, normal pour un lundi, les groupes jouent à fond quand même et déversent le son de variété. Vous voyiez l’effet que ça fait quand on se promène à la fête de la musique et que tous les sons des groupes se mélangent au carrefours des rues ? Là c’est exactement ça mais dans une seule rue… Nous traversons Bourbon rapidement pour aller sur Frenchmen street, la rue des clubs. En ce lundi c’est assez calme, les Jazz Vipers au Spotted Cat, Glen Andrew au DBA, un bœuf à Maison, et voilà que nos corps commencent à nous lacher…taxi, direction l’hôtel, tout le monde est couché, nous faisons de même, cette fameuse journée de 31 heures est toujours aussi éprouvante et excitante mais à un moment il faut faire dormir les yeux…même si je sais que nous serons réveillés tôt !
Good night guys !
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